Grâce aux relevés de Généaubrac, de Lozère Histoire et Généalogie ainsi qu’aux généalogies présentes sur Généanet, je sais que le patronyme de Saint-Juéry ou simplement Saint-Juéry n’est pas très fréquent et très localisé.

Je cherche plusieurs de leurs membres présents dans mon ascendance et celle de mon mari : Catherine de Saint-Juéry au début du XVIe siècle et Guillemette de Saint-Juéry à la fin du même siècle.


Extrait de la Carte de Cassini (Gallica)

Saint-Juéry a une histoire particulière. D’abord hameau, il était partagé entre 2 seigneuries relevant de Mercœur, l’une en Auvergne, sur Anterrieux, et l’autre en Gévaudan, sur Fournels. Finalement, à la suite d’un long procès, le marquis de Roussille réunit les deux seigneuries au début du XVIIIe siècle. Saint-Juéry est devenu une commune à part entière au XIXe siècle.


Le Château de l’Ile

Il était situé sur la paroisse d’Anterrieux. Il existait une chapelle dans son enceinte appelée Chapelle de Saint-Antoine. Il a été remplacé par une église en 1853.

Cette seigneurie appartenait à la famille de Belvezet qui l’a vendue en 1620 à la famille de Montvallat.


Le Château souverain, Château-Haut ou Château-Vieux

La seconde seigneurie appartenait à la famille de Pradines. En 1502, Pierre de Pradines vend la seigneurie de St Juery à Pierre Senrau pour 3000 livres. Sa fille et son gendre Claude Aribert la détiennent dès 1507. Cent ans plus tard, la seigneurie passe par héritage à la famille de Fontanges, puis à celle de Scoraille.

Nous pouvons découvrir quelques aspect du château dans une information secrète réalisée à l’occasion d’une attaque subie le 12 août 1616.

François De La Porte, 43 ans, était commis à la garde du Château Vieux quand il a été averti à l’aube, par une sentinelle, que des gens inconnus étaient entrés dans une tour située dans le bourg appartenant au seigneur de Jonchères (le château de l’Ile). Il s’est vite levé entendant une arquebusade et s’est rendu au corps de garde du château et y a découvert mort la sentinelle Louis Vaylet ayant une arquebusade sur la tête et au côté gauche. À dix heures, il monte aux créneaux plus haut avec son seigneur et découvre d’un côté 5 soldats armés d’arquebuses et épées montés aux créneaux qui leur tirent dessus dès qu’ils les aperçoivent et d’un autre côté …

Désolée, il manque la fin de l’histoire !…

3 commentaires

  1. Merci pour la transcription, le XVIIe siècle ça commence à être difficile pour mes compétences…



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