Sosa 1 – moi
Sosa 3 – ma maman
Sosa 7 – ma grand-mère maternelle : dont j’ai déjà parlé là dans cet article
Sosa 15 – mon arrière-grand-mère Geneviève Berthe Émilienne Traisnel
Je l’ai connue très peu d’années puisqu’elle est morte peu avant mes 4 ans. J’ai cependant eu un certain nombre d’informations de sa fille aînée, ma grand-mère, et de ma mère. Ce n’était pas une personne facile à vivre, nous mettons cela sur le fait qu’elle avait eu une enfance difficile due à son statut de bâtarde.
Je ne connais pas l’identité de son père comme je l’ai évoqué dans cet article sur l’ADN mais je possède tout de même des pistes.
- Ma grand-mère m’a appris qu’on lui avait toujours dit que c’était le fils du patron chez qui elle travaillait.
- Des anciennes du villages de Varenguebec connaissaient le nom de son père mais ont refusé de le dire à ma grand-mère qui les avait interrogées pour moi il y a quelques années, craignant les conséquences possibles. L’une d’elles avait tout de même parlé du village voisin de Lithaire où sa mère Reine Arthémise Ernestine Traisnel aurait été domestique. La famille de cet homme est donc toujours représentée dans la région.
- Une cousine de ma grand-mère lui avait dit qu’elle avait entendu le nom autrefois mais ne l’avait pas retenu, il lui semblait se souvenir qu’il était long…
- Une amie de la famille, petite-fille d’Albert Isidore Leménorel, a interrogé sa mère qui était la fille de cet homme. Reine Arthémise Ernestine Traisnel avait travaillé pour cette famille après la naissance de Geneviève Berthe Émilienne Traisnel pendant la Première Guerre mondiale. D’après cette vieille femme, le père de Geneviève Berthe Émilienne Traisnel était mort pendant cette guerre tout comme son père et leurs corps avaient été ramenés en Normandie ensemble. À leur retour, la veuve d’Albert Isidore Leménorel avait été accompagnée de Reine Arthémise Ernestine Traisnel qui avait ainsi pu pleurer aussi le père de sa fille bâtarde…
J’ai commencé à recenser les hommes morts en 14-18 susceptibles d’être pères en 1907 sur les monuments aux morts de Lithaire et Varenguebec. Mais peut-être y a-t-il des fausses pistes parmi ces informations…
La vie d’une petite bâtarde n’était pas bien rose, ses camarades la huait, lui faisaient endurer des sévices telles les frictions aux orties…
La voici à 17 ans :
Elle rencontre à Paris son futur mari, Fidel Irénée Arthur Martial Leplomb, un picard, qu’elle épouse à 20 ans. Il en a 23. Ils ont anticipé leur union puisque leur fille aînée, ma grand-mère, nait 7 mois plus tard. Ils ont une deuxième fille 15 mois plus tard et un garçon 12 ans après leurs deux filles.
Arthur est receveur aux tramways puis chauffeur de bus et Geneviève est poinçonneuse, à Paris. Ils habitent le Pré-Saint-Gervais. Geneviève Berthe Émilienne Traisnel meurt 3 semaines après avoir fêté ses 73 ans dans son village natal de Varenguebec où elle est enterrée avec son mari qui lui survit encore 6 années avant de s’éteindre à 82 ans.
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