La famille d’Apchier du Fraisse est une branche égarée de la grande famille d’Apchier. Je viens de trouver la preuve que c’est un rameau de la branche d’Apchier de Montbrun !
Dans le Remacle, on trouve quelques informations :
Un acte du 16 juin 1621 à Saint-Chély a été une révélation… C’est un accord qui règle un procès entre les deux héritière des d’Apchier du Fraisse : Françoise épouse de Pierre de Rochemure et Magdeleine épouse de Jean de Michel.
Dans cet acte sont évidemment cités leurs parents défunts François d’Apchier du Fraisse et Jeanne d’Angles du Masuel mais aussi leurs aïeuls paternels à savoir autre François d’Apchier et Catherine Saint-Juery ainsi qu’un oncle et une demi-sœur maternelle décédée et sa fille (Magdellaine de Valief et Jeanne de Lavaur).
C’est dès la premier page de ce long acte que se trouve la réponse. Le grand-père François d’Apchier est seigneur de La Champ. C’est la clé !
Voilà ce que cela donne au niveau familial :
Or à l’occasion de mes recherches sur Chaliers, j’avais corrigé la famille d’Apchier de Montbrun en y ajoutant une génération (voir ici : CLIC) et avait renseigné dans mon logiciel de généalogie un … François d’Apchier seigneur de Lachamp !
C’est dans un contrat de mariage du 12 novembre 1539 à Chaliers qu’un oncle est cité. Jehanne de Mauriac, veuve de Jehan d’Apchier seigneur de Montbrun, agit avec ses enfants pour sa fille Anne d’Apchier, la future épouse. Elle est accompagnée de ses fils ainés François d’Apchier seigneur de Montbrun et Tristan d’Apchier bachelier en droit prieur de la Garde ainsi que d’un oncle paternel : François d’Apchier Sr de Lachamp.
Cerise sur le gâteau, l’âge est même mentionné au cours de l’acte : “François d’Apchier Sr de Lachamp âgé de soixante ans ou environs” ! Et la parenté est à nouveau citée plus loin quand il est établi curateur de la futur épouse.
Voyons dans un petit schéma familial ce que cela donne :
Il eut été facile d’assimiler ces deux François d’Apchier Sr de Lachamp mais une étude approfondie me pousse à en faire un père et son fils. En effet, ce dernier François d’Apchier Sr de Lachamp est d’après l’acte né vers 1479 ce qui est complètement cohérent avec sa filiation reconnue, ses parents s’étant unis cette année-là en juin. Comme il n’est pas l’aîné, il doit falloir repousser sa naissance à 1481 au plus tôt.
Par contre mon François d’Apchier Sr de Lachamp, grand-père des parties en 1621 est connu par des actes pour être décédé entre 1574 et 1578. Il est fort peu probable que ce soit le même. J’y vois donc plutôt un père et son fils.
Notons d’ailleurs que dans l’acte de 1621 parmi les témoins on retrouve François d’Apchier seigneur de Montbrun présenté comme un parent des parties. C’est le neveu de l’épousée de 1539.
Tout ceci donnerait cette famille.
Je continue mes recherches…
Mon plus ancien ancêtre de la branche d’Apchier est Jean (1539-1596), Gouverneur du Gévaudan et de la ville de Mende. J’ai adoré visiter le château d’Apcher.
Bravo!
Bonjour madame
Par ma mère, descendante des Bès de Saint-Just, je descends de cette branche d’Apchier par le mariage de Jean Michel avec Magdeleine d’Apchier.
Vos précieux documents m’ont été communiqués par Brigitte Mercier, à laquelle j’ai donné la transcription de l’Accord de 1621. Peut-être seriez-vous intéressée également par cette transcription que je vous enverrais bien volontiers.
Ma remarque/question est la suivante: la mention d’escuyer ou de chevalier ne suit pas les noms des personnes cités dans ces actes notariés. Or, c’est toujours la règle, la mention de “noble” untel n’étant là que par courtoisie.
De plus, ils apparait dans les données financières de l’acte qu’ils sont soumis au paiement de la taille, impôt roturier.
J’en déduis que cette branche n’avait pas”bénéficié” de l’anoblissement des branches aînées.
Qu’en pensez-vous?
Merci d’avance pour vos éclairages.
Soyez assurée, madame, de mes sentiments les meilleurs.
Gal (er) Bertrand Binnendijk
Merci bcp pour ce site très bien étaillé.
On trouve aussi “Jean d’Apchier, seigneur de Montbrun, François d’Apchier son frère et Claude (II) d’Aribert, seigneur du Chateau-Haut de Saint-Juéry, avec sept ou huit serviteurs, attaquent à Chaudes-Aigues même, un autre noble, Bernard d’Aulteroche et le tue. ref. Charles Felgères : Histoire de la baronnie de Chaudesaigues depuis ses origines … (1904).”
Bonjour,
Merci. Je vais me renseigner sur cette histoire !
Cordialement