In extremis…
Pour ce premier Généathème de l’année 2022, Geneatech nous proposons de célébrer à notre façon la journée mondiale du Braille qui s’est tenue le 4 janvier en évoquant un aïeul aveugle ou malvoyant ou éventuellement en s’inspirant de la vie de Louis Braille.
Merci Elodie D. @lodeetwit qui a fait un stream sauvage aujourd’hui sur sa chaine GeneaTwitch. Cela m’a rappelé que mon arrière-arrière-grand-père Jean-Baptiste BIRON (1881-1961) pouvait convenir parfaitement !
Je ne vais pas revenir sur sa vie car il a déjà fait l’objet de 2 articles, l’un en juin 2020 pour le Challenge 52 ancêtres en 52 semaines et l’autre pour le Généathème de juin 2020 sur les métiers d’art.
Mais c’est l’homme du mois dans ma généalogie pour ce Généathème car sa fiche matricule m’a appris qu’il avait une faible vue.
J’ai ainsi découvert qu’il était myope avec anisométrie en 1902 avec un œil droit dont je ne comprends pas bien le niveau et un œil gauche avec une acuité inférieure à 1/10.
L’anisométropie se produit lorsqu’un sujet a, par exemple, un œil emmétrope (dont l’acuité visuelle est normale sans verres correcteurs) et un œil amétrope (myope, hypermétrope ou astigmate), ou encore les deux yeux amétropes, mais à des degrés différents.
Larousse
L’examen de 1916 a donné une myopie avec une acuité de OD 4/10 et OG 3/10. Il a été pratiqué à la skiascopie.
La skiascopie consiste à projeter sur l’œil un faisceau lumineux provenant soit d’une lampe située à côté de la tête du patient et qui se reflète dans un miroir, soit d’un appareil, le skiascope, dans lequel la source de lumière est incorporée. Ce faisceau lumineux est déplacé par de petits mouvements latéraux ou verticaux, provoquant une ombre dans l’orifice pupillaire : si l’ombre se déplace dans le même sens que le faisceau, le sujet est hypermétrope ; si l’ombre se déplace en sens inverse, il est myope ; si la pupille s’obscurcit totalement, le sujet ne présente pas d’anomalie de l’œil.
Larousse
L’ophtalmologiste intercale ensuite entre la source lumineuse et l’œil des verres correcteurs de puissance variable, jusqu’à obtenir un obscurcissement uniforme de la pupille. Ces mesures lui permettent de déterminer la puissance des verres à prescrire.
Je ne peux pas m’arrêter là sans montrer ces photographies le présentant : du binocle aux lunettes
Sur les plus anciennes photographies où il porte une correction on voit qu’il avait un binocle qui est un double lorgnon à charnière fixé sur le nez au moyen d’un ressort, aussi appelé pince-nez, tandis qu’à la fin de sa vie il portait des lunettes telles qu’ont les connait aujourd’hui.
Si vous êtes très attentif vous le reconnaitrez dans le bandeau principal de mon site où il est présent avec sa femme, son fils, sa sœur, son beau-frère, son neveu et 3 inconnus…
Voilà un généathème réussi qui donne l’occasion de remettre à l’honneur des personnages avec regard particulier !