Y comme Marguerite Yourcenar

Marguerite Antoinette Jeanne Marie Ghislaine Cleenewerck de Crayencour est née le 8 juin 1903 à Bruxelles (Belgique) et est décédée le 17 décembre 1987 à Bar Harbor, Maine (USA). Son père est issu de la bourgeoisie de la Flandre française et sa mère est issue de la noblesse belge.

Yourcenar est l’anagramme de Crayencour à l’omission d’un “c” près. Elle choisit ce pseudonyme avec l’aide et l’accord de son père. Il deviendra son patronyme légal en 1947 lorsqu’elle recevra la nationalité américaine.

Marguerite Yourcenar est une femme de lettres. Romancière, nouvelliste et autobiographe, elle est aussi poétesse, traductrice, essayiste et critique littéraire.

Elle est la première femme élue membre de l’Académie française en 1980.

Parmi ces œuvres, Marguerite Yourcenar a écrit une trilogie Le Labyrinthe du monde. La généalogiste que je suis ne peut être qu’attirée par cette œuvre autobiographique et généalogique ! À la fois cartographique et sentimental, elle y recrée son monde en ressuscitant le Monde du passe qui la définit.

1. Souvenirs pieux : elle choisit de se raconter en retraçant le temps historique de sa généalogie maternelle à partir de sa naissance.
2. Archives du nord : elle évoque des terres encore hostiles, inhabitées, le Moyen-Age, ses ancêtres flamands ; enfin, sa généalogie paternelle et Michel, son père.
3. Quoi ? L’Éternité : elle brosse encore une fois le portrait de son père et ceux de personnes qu’elle a connues, aimées et qui ne sont plus.