Jacques Visseaux est né le 12 avril 1872, à Lyon et y est décédé le 12 septembre 1952. Après avoir aidé son père dans la quincaillerie familiale, il s’adonne à un projet longuement mûri au cours de voyages : “vendre de la lumière”. Il est le fondateur de l’entreprise d’Électricité Visseaux et l’un des grands industriels lyonnais du début de ce siècle.
En 1930, il est Conseiller du Commerce Extérieur de la France.
L’entreprise qu’il crée fabrique des manchons à gaz puis un nouvel et original bec à gaz. Les produits Visseaux sont exportés vers toute l’Europe, mais aussi vers le Canada et le Japon et reçoivent de prestigieuses récompenses :
- une médaille d’or au concours Lépine en 1910,
- deux médailles d’or à l’exposition de Bruxelles,
- “la plus haute récompense” à l’Exposition de l’Habitation de Paris.
Après la guerre, la demande chute fortement, Jacques Visseaux crée alors une nouvelle usine sur 5 hectares pour fabriquer des lampes électriques à filament étiré qui sont contrôlées individuellement en cours de fabrication et avant leur sortie d’usine. Il se démarque ainsi de la concurrence. Ce sont des lampes électriques, monowatt et 1/2 watt.
Constatant le développement extraordinaire de la T.S.F., Jacques Visseaux complète sa production avec des lampes radio en 1927. C’est son plus grand succès, encore plus important que celui de ses lampes d’éclairage.
Si comme moi, vous ne savez pas ce qu’est une lampe radio, sachez qu’aujourd’hui cela a été remplacé par des transistor au silicium. ça ne vous dit rien de plus, alors disons que c’est un composant qui permet d’amplifier un signal comme les ondes radio. Bien pratique pour écouter la radio à la maison !
Voici deux sites pour en savoir plus ici et là, pour les ampli à lampe encore utilisés par les guitaristes par exemple.
En 1948, la firme Visseaux lance de nouvelles lampes “miniatures”, de petites dimensions mais aux performances élevées qui remportent un grand succès dans l’équipement des appareils de radiodiffusion et du matériel professionnel.
Les années 1960 signent la fin de l’entreprise absorbée par une plus importante firme américaine.
Parenté avec Jacques Visseaux : par Jean Marion et Jeanne De La Roüe, XVIIe siècle, Saint-Laurent-de-Chamousset (69).