Marguerite de Witt, née le 20 janvier 1853 à Paris et morte le 23 octobre 1924 à Saint-Ouen-le-Pin, se marie en 1876 avec Paul Schlumberger dont elle a 6 enfants.
Elle est une féministe française, présidente de l’Union française pour le suffrage des femmes.

Marguerite de Witt grandit dans un milieu culturel très riche. Son père appartient à une famille de politiciens d’origine hollandaise et sa mère appartient à la famille Guizot.

sa mère
Henriette Guizot (1829-1908)
son grand-père
François Guizot (1787-1874)
sa grand-mère
Éliza Dillon (1804-1833)
sa grand-tante
Pauline de Meulan (1773-1823)
Elle écrit sous le pseudonyme « Mme de Witt, née Guizot » une centaine de romans et de textes d’éducation ainsi que des contes pour enfants.
Elle est également traductrice de littérature anglaise en français, notamment des textes de Shakespeare et de Dickens.
L’Académie française lui décerne le Prix Montyon.
Il est historien et homme d’État français, membre de l’Académie française à partir de 1836, plusieurs fois ministre sous la monarchie de Juillet, en particulier des Affaires étrangères de 1840 à 1848 et président du Conseil en 1847.
Il tient un rôle important dans l’histoire de l’école en France, en tant que ministre de l’Instruction publique, par la loi de 1833, demandant la création d’une école primaire par commune et d’une école normale primaire par département.
Elle seconde son mari dans ses activités intellectuelles et politiques. Elle participe à la préparation de ses cours à la Sorbonne sur l’histoire de la civilisation.
Elle publie des articles dans la Revue française, depuis sa création par François Guizot en 1828 et ce jusqu’en 1830.
Première épouse de François Guizot, elle est une feuilletoniste de renom, autrice de littérature pour la jeunesse, historienne et critique.
Après sa mort, François Guizot épouse sa nièce.

Marguerite de Witt participe aux œuvres philanthropiques de sa mère Henriette Guizot puis lui succède à la présidence de l’Œuvre de Saint-Lazare, devenue en 1891 le Patronage des femmes libérées et des pupilles de l’administration pénitentiaire, association reconnue d’utilité publique en 1907. Avec la guerre de 14-18, elle se met au service des œuvres d’assistance aux victimes de la guerre.

Elle milite contre l’alcoolisme, la prostitution réglementée et la traite des blanches. Elle rejoint aussi la « Ligue contre le crime d’avortement » pour « ramener la femme à sa fonction maternelle » et « protéger la vie de l’enfant ».

C’est une suffragette qui préside l’USFS.

« Nous n’obtiendrons les réformes que nous demandons que lorsque nous aurons le suffrage, et qu’on sera forcé de tenir compte de nos idées. ». Elle poursuit en indiquant : « Nous avons compris que si cette question du suffrage devait aboutir, il fallut qu’elle fut soutenue et poussée par des femmes de toutes les parties de la société et que nous n’avons pas le droit, pas le droit, entendez-vous, de rester chez nous bien tranquillement, à notre chaud foyer, quand des millions de femmes ont besoin de notre aide; pas le droit de nous demander si nous avions ou pas du talent de parole pour exposer nos idées, ou s’il nous était pénible de nous mettre en avant; mais que nous avions le devoir d’aller au feu comme tout bon soldat, tout simplement parce qu’il y a un poste à défendre et que le devoir est de marcher. »


Parenté avec Marguerite de Witt : par Pons Bompar de Lastic, XVe siècle.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *