Cette semaine j’ai eu une #Généajoie ! J’ai reçu un contrat de mariage Toquane que j’avais demandé aux Archives nationales.
C’est en reprenant mes bouts de branche sur Heredis, le logiciel de généalogie que j’utilise, que je me suis à nouveau intéressée à Claude Toquane et ai découvert l’existence de ce contrat de mariage. Cette fonction de Heredis me permet de balayer régulièrement les bouts de branches bloqués.
Cela se présente ainsi :
J’étais donc bloquée sur un couple Claude Toquane et Madeleine Bonouvrier, mes doubles ancêtres à la 12e et 13e générations. Claude s’était marié 4 fois et c’est le contrat le 15 avril 1651 avec sa première épouse, Antoinette Carillon que j’ai découvert sur Généanet :
Un petit tour sur la SIV (Salle des inventaires virtuelle), cote trouvée et demande de copie envoyée :
J’ai donc reçu le contrat et ai obtenu des informations très intéressantes dont une belle signature.
Claude Toquane vient de Noyon dans l’actuel département de l’Oise, où ses parents étaient laboureurs. Ils s’appelaient Noël Toquane et Jeanne Toquane. Il est maitre d’hôtel de Monsieur de Villeserin, lui-même conseiller et maitre d’hôtel ordinaire de la Reine.
Un maitre d’hôtel du roi ou de la reine est un titre honorifique pour celui qui préside au service de table. Claude Toquane exerce donc la profession de son maitre non pour la reine mais pour lui en son château à Vernou près de Fontainebleau. Il agence les plats, dresse le plan de table.
La future épouse, Antoinette Carillon est veuve de Jean Pampelune, originaire de la Brie, greffier et notaire royal de Vernou où il est inhumé le 19 février 1650. Elle meurt le 22 septembre 1654. Elle est alors dite femme de Monsieur de La Croix. Ce “titre” est ensuite utilisé jusqu’à sa mort.
Claude Toquane se remarie alors avec Damoiselle Magdeleine Bonouvrier avec qui il a une fille Anne (mon ancêtre) le 31 mars 1658. Mais elle meurt le 28 novembre 1658 chez Monsieur de Villeserin au Château d’Argeville à Vernou à l’est de Fontainebleau.
Le parrain de cette enfant est Anne Loys Aubert sieur de Villeserin vicomte d’Argeville, il semblerait qu’il s’agisse du futur évêque de Senez. Il n’est ordonné prêtre qu’en 1662. Il avait été témoin avec son père, sa mère et ses deux sœurs au contrat de mariage de Claude Toquane en 1651.
Il est ensuite concierge pour le propriétaire suivant, Paul de Chaudessoles de Hauterive qui sera d’ailleurs parrain d’une de ses filles en 1662. Une de ses filles Marie Marguerite de Chaudessole sera quant à elle marraine d’un fils en 1668.
La troisième épouse, Germaine Loquin meurt le 10 avril 1671 après lui avoir donné 5 enfants dont un seul survivra. Elle semble apparentée aux Lempereur de Mortfontaine.
Durant cette union il habite transitoirement à Fontainebleau à l’enseigne Le Sauvage dans la rue des Pins, portion de la rue des Sablons, et exerce alors la profession de sergent et garde du roi en sa forêt de Fontainebleau. Ce qui est aussi confirmé par la naissance et le décès d’un enfant, Catherine qui y nait en juillet et y meurt en décembre 1667.
Il se remarie pour la 4e fois avec Demoiselle Françoise Chastelain veuve de Jean Dupuy écuyer sieur de Beaumont.
Finalement, il meurt et est enterré le 26 janvier 1673 à Vernou.
À ce jour, voici sa famille telle que je la connais.