Depuis quelques temps je parle des MAMY de Lyon mais qui sont-ils exactement ? La majorité des MAMY de Lyon descendent d’un Jacques MAMY qui s’est marié 2 fois.
Il avait été baptisé à Saint-Benoit-en-Bugey le 11 novembre 1721. Ses parents étaient François MAMY et Louise BERTHON. Nous les avons déjà rencontrés dans les premières lettres de ce challenge puisqu’ils sont les grands-parents d’Antoine MAMY que je soupçonne, sans preuve formelle, d’être mon Antoine MAMY parisien !
Il s’est marié une première fois à Lyon le 6 février 1744 avec Magdeleine GARCIN qui lui a donné 6 enfants dont au moins les 3 premiers sont morts en bas âge.
Il s’est remarié, toujours à Lyon, le 7 octobre 1755 avec Marguerite CHANAL. Celle-ci lui a donné au moins 15 enfants.
Il a été tailleur d’habits puis marchand fripier. On le retrouve dans un annuaire de 1779.
Ce n’est pas le premier de sa famille puisque son père était lui-même tailleur d’habits. Il n’est pas non plus le dernier puisque deux de ses gendres le seront aussi : Pierre Gabriel AUBIJOUX et Mathieu GOMMET (qui sera aussi marchand fripier). Ses autres gendres sont négociants ou courtiers.
Un de ses fils, Jean Charles MAMY, sera quant à lui marchand tapissier après avoir été coiffeur pour femmes !
Mais il ne saura rien de tout cela puisqu’il s’éteint à Lyon le 28 août 1779 à seulement 57 ans. Je viens de découvrir que son épouse Marguerite CHANAL s’est remariée à Jean PREVOT qui était marchand de meubles. Il décède à Lyon mais était originaire de Dordogne. Est-ce elle qui est allée à Bordeaux avec ses filles ? Mystère… Rappelons-nous tout de même que l’une d’entre elles vendait des gilets royalistes en pleine période de Terreur ! (lettre E de ce challenge CLIC)
Et l’un de ses fils est dénoncé pendant la Révolution :
Et aussi ici CLIC.
L’un de ses petits-neveux est aussi venu s’installer à Lyon vers 1825. Il était fabricant d’étoffes et je pense que c’est le commissionnaire qu’on retrouve dans l’Annuaire administratif et commercial de Lyon et du département du Rhône – 1838. On le retrouve aussi en 1839 dans la catégorie des commissionnaire en soieries.
On trouve aussi un Mamy dit Donjuan, marchand de linge en 1838.
Ce n’est autre que son frère qui fut aussi fabricant de toile cirée et commis négociant. Il s’était marié à Lyon en 1818 et y était décédé en 1841. Est-ce son épouse ou un descendant qui tenait encore le commerce en 1847 ?
Ce genre d’annuaires est vraiment intéressant ! Il y en a de plus en plus en ligne, il ne faut pas hésiter à explorer cette source !
Et un “petit” arbre pour voir cette branche de plus prêt !
Ton #ChallengeAz fait une escale à Lyon et au passage tu donnes un lien avec une source fort intéressante. Nos ancêtres lyonnais ont pu croiser les tiens …