Dans cette fable de Jean de La Fontaine, trois jeunes gens se moquent d’un octogénaire – qui travaille à planter des arbres – parce qu’il ne les verra pas croître. De son côté le vieillard dit qu’ils mourront peut-être avant lui. Et, effectivement, le premier mourut noyé, le second tomba à la guerre et le dernier chuta fatalement d’un arbre.
Le troisième tomba d’un arbre
Un ancêtre tombé d’un arbre et qui en mourut ? J’en ai un dans l’ascendance paternelle de mes enfants !
Jean Cheilar, de la Rongeire d’Albaret-le-Contal (Lozère), a fait une chute d’un arbre. Il en est mort le 22 novembre 1700. Il a été enterré le 25 dans le cimetière paroissial. Il est précisé qu’il “estoit bon catholique” car évidemment il n’a pas eu l’occasion de recevoir les sacrements de pénitence et d’eucharistie ni l’extrême onction comme il aurait dû.
Je reconnais qu’il ne s’agissait pas d’un jeune, loin de là. Il est indiqué avoir 60 ans. Il était l’époux de Marie Berc, originaire de Montchanson à Faverolles (Cantal).
Les parents de Jean Cheilar étaient Bernard Cheilar et Marie Fauge. Il avait un frère ainé Pierre Cheilar, deux autres frères Jean et deux sœurs Agnès et Marguerite Cheilar qui sont aussi des ancêtres.
Veuf, son père s’est remarié par contrat le 26 juin 1666 avec Jeanne Charreire dont il n’a pas eu d’enfant. Celle-ci fait son testament en 1677. Bernard Cheilar a une sœur Luce ou Lucque Cheilar épouse de Pierre Irle qui sont aussi des ancêtres !
Pour revenir à Jean Cheilar et son épouse Marie Berc, ils ont eu au moins Catherine, Françoise, Jeanne et Jean Cheilar.
Voilà un petite arbre présentant cette famille très présente dans l’ascendance de mes enfants.
Étrangement je vais aussi parler d’une chute aujourd’hui !