Noel Gavard dict Thevenet
Point d’acte de naissance pour cet ancêtre mais un acte de mariage et un acte de décès. Admirer cette belle écriture du XVIIe siècle !
Noel Gavard dict Thevenet s’est donc marié le 22 novembre 1627 à Viuz-en-Sallaz au duché de Savoie. Il est fils de Claude et son épouse Françoise Baud est fille d’Estienne Baud et veuve de Laurent Mercier. Celui-ci est un Mercier dit Theisier et il est décédé le 17 mai 1626 après avoir donné au moins 7 enfants à son épouse. Celle-ci donne deux garçons à son nouvel époux Jean en 1628 et Mauris en 1629. Elle décède 4 mois plus tard laissant une ribambelle d’orphelins dont l’aînée n’a que 13 ans.
Est-ce Noel Gavard dict Thevenet qui élève alors les enfants du premier lit de sa défunte épouse ? Si c’est le cas, outre son fils Mauris, mon ancêtre, il a aussi élevé Claude Mercier dit Theisier né vers 1617 un autre de mes ancêtres.
Il décède à son tour le 19 novembre 1639.
Ses enfants ont 11 et 10 ans. Qui les élève ensuite ? C’est un mystère. Je ne sais pas ce que devient Jehan. Mauris Gavard dict Thevenet a une descendance mais pas de l’épouse que je lui connais, Jeanne Grange (ca 1645-1708) car elle est trop jeune par rapport à ses enfants nés entre 1653 et 1662.
Que sais-je sur son ascendance ? Un peu plus que sur ses fils ! Il est né vers 1600 fils de Claude et Philiberte Moget. Il a sans doute une sœur Louyze et trois frères : François né en 1605, Jacques et Estienne. Ce sont des actes notariés de 1608 qui me fournissent son épouse et sa famille.
Les parents de Noel Gavard dict Thevenet sont donc Claude Gavard dict Thevenet mort après 1638 et Philiberte Moget. Estienne Gavard dict Thevenet a épousé la fille née d’une première union de Antoine Morel qui est la dernière épouse de son père.
Pour continuer à remonter il existe un recensement en 1561 : La gabelle du sel. Pour en savoir plus voyez cet article CLIC.
Un seul individu correspond à Philiberte Moget avec une mère ayant justement le bon prénom. C’est une toute jeune enfant (moins de 5 ans) ce qui est compatible. Pour Claude Gavard Thevenet, un foyer correspond vraisemblablement.
Voilà ce que cela donne :