Dans un monde où la magie existerait… je pourrais rencontrer mes ancêtres à l’envie… Je passerais la porte magique, …… je les verrais dans un miroir, je les apercevrais sur l’onde du lac, je les entendrais dans la brise, …


Ce serait formidable, ils éclaireraient les mystères qui les entourent, ils m’enrichiraient de leur savoir… Petits ou Grands ils auraient tant à m’apprendre ! Mais non ce n’est qu’un songe, je m’abîme les yeux à déchiffrer de vieux grimoires qui n’ont rien de magique, j’utilise mes temps libres à éclaircir leur histoire…

Ces enquêtes restent parfois vaines, plusieurs années ou à jamais… Mais parfois ce sont aussi des instants magiques où l’on peut entrevoir des instants de vie malgré tout ! Des archives, un document, une photo…

J’aimerais rencontrer tant d’ancêtres afin d’éclairer leur histoire… Ou bien pour juste les connaitre… Le choix a été difficile mais finalement il s’est porté sur la grand-mère de mon grand-père dont il ne savait pas grand chose.

Autant il avait bien connu son grand-père Jean-Baptiste dit Louis Biron, autant il savait peu de chose sur Jeanne Blanche Marie Guincêtre, tout au plus me disait-il qu’elle était folle et avait finie internée…

Jeanne est la cinquième et dernière enfant d’Alfred Victor Guincêtre et de Marie Henriette Sophie Huguenin, papetiers à Essonnes. Lors de sa naissance son père a 42 ans, sa mère 37 et elle a une sœur Marthe de 14 ans, un frère Alfred de 13 ans, une sœur Marie Virginie de 9 ans et une dernière sœur Henriette de 3 ans. Elle vit à La Nacelle avec sa famille jusqu’à l’âge de 14 ans.

Le décès de sa mère en 1891, trois ans après celui de son père, puis de son frère en 1892 la laisse orpheline. Sa jeune belle-sœur devenue veuve retourne vivre chez ses parents. Marie Guincêtre (22 ans)  vivait en 1891 chez des patrons de Villabé où elle est domestique. Je n’ai plus trace d’elle ensuite. La sœur ainée Marthe est mariée à Charles Hoegel depuis 1889, elle est recensée en 1891 à Villabé, habite Essonnes en 1895 rue de La Papeterie.

Puis on la retrouve en 1911 à Puteaux où elle perd son mari en 1913. Que deviennent Henriette (17 ans) et Jeanne (14 ans) ? Ont-elles habité chez elle un temps ?

En 1903, au moment de son mariage, Jeanne a 25 ans et elle vit avec sa sœur Henriette, 76 rue de Tocqueville dans le 17e arrondissement de Paris.

Voici quelques années qui restent encore mystérieuses dans leur vie. Mais en 1903 lors de son mariage, Jeanne est entourée de ses proches que je ne sais identifier malheureusement.

Sa sœur Henriette est là puisque c’est l’un de ses témoins… Dans l’escalier il y a leur aînée Marthe . On la retrouvera 21 ans plus tard au mariage de leur fils.

Qui d’autre l’a accompagnée ??? On voit à son côté un homme et une femme qui tiennent la place de ses parents décédés…

J’aimerais la rencontrer qu’elle me raconte son enfance, sa rencontre avec son mari… Qu’elle me dise ce qui la rendait parfois si triste comme ce jour de son mariage ou elle semble si éteinte…

Elle esquisse peut-être un léger sourire au mariage de sa belle-sœur l’année suivante:

Là elle est heureuse !

Mais sa vie reste mystérieuse, elle est absente de la photo de mariage de son fils en 1924 et elle meurt en 1937 à la maison de santé de Leyme où l’on traitait les maladies mentales et nerveuses. Oui ça y est je le sais ! J’ai trouvé aujourd’hui la transcription de son acte de décès aux archives départementales de Paris alors que jusqu’à maintenant je n’avais qu’un télégramme qui annonçait son décès mais qui ne m’éclairait pas sur le lieu à cause de l’usure, du tampon mal imprimé…

Elle a donc bien été internée pour une folie, de quelle sorte ? J’ai encore des recherches a effectuer !


52 ancêtres en 52 semaines : Semaine 4 – J’aimerais rencontrer

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