J’avoue là je triche un peu, mais vraiment la lettre K est plus fréquente en anglais qu’en français ! Alors petite entorse et Le Milan et le Rossignol devient The kite and the nightingale !

Dans cette fable, le milan n’a que faire du chant du rossignol :

Ventre affamé n’a point d’oreilles.

C’est un chanteur qui sera aujourd’hui présenté. Enfin chanteur, je ne l’ai pas entendu pour confirmer son talent…


Pierre François Metivet est né le 10 août 1703 à Garches (Hauts-de-Seine) fils d’un mouleur en tuiles et vigneron François Metivet et de Marie Saillard. Il est le 8e et dernier enfant de ses parents, le 2e à avoir atteint l’âge adulte.

Il se marie le 22 mai 1730 avec Thérèse Divary, la fille d’un vigneron.

La première mention que je trouve de ses talents de chanteur est celle du 28 septembre 1734 lors du baptême de son 3e enfant où il est dit chantre de cette église.

R.P. de Garches (A.D. des Hauts-de-Seine)

Aux baptêmes de deux de ses enfants en 1738 et 1740, puis à son décès, le 14 juin 1753, il est désigné choriste de cette paroisse.

Qu’est-ce donc qu’un chantre ou un choriste paroissial ?

Le chantre est une personne qui assure les chants dans les offices liturgiques et l’on peut aussi l’assimiler au maître de chœur, qui entonne et préside au chant dans l’église.

Le choriste est plus spécifiquement celui qui chante une partie dans un chœur.

On peut donc envisager que Pierre François Metivet était un chanteur plutôt talentueux surtout au regard de la rareté de cette désignation dans le registre paroissial !


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