Hélas, on voit que de tout temps
Les petits ont pâti des sottises des grands.
Cette conclusion à la fable me fait penser à toutes les victimes des guerres. Guerres entreprises par les Rois pour conquérir des territoires dont les petites gens n’ont que faire…
C’est un de mes ancêtres, un homme dont je sais très peu de choses qui va être mis à l’honneur aujourd’hui.
Pierre Cordier était son nom.
Du Mage, il venait.
Aux combats, il alla.
Sa femme se lamenta
De cette guerre qui lui prenait
Un tendre époux, un père.
Sept orphelins il laissa,
Épleurés, sans espoirs.
Ainsi s'acheva la vie bien courte
D'un Petit au service des Grands.
Pierre Cordier est né vers 1600 à Rémalard dans l’Orne fils de Guillaume Cordier et de Simonne Le Roy. Il a épousé Marie Poidras de Neuilly-sur-Eure. Il est parti à la guerre pour y mourir vers octobre 1637.
Il a donc participé à la guerre franco-espagnole (1635-1659). De nombreux combats ont lieu dans différentes régions frontalières en 1637, aussi il est difficile de savoir où est tombé précisément Pierre Cordier…
« Quelle connerie, la guerre ! » comme l’écrivait Prévert…
Votre « fable » sur Pierre Cordier résume tellement bien sa vie et la morale de l’histoire est intemporelle. J’ai aimé votre texte et merci pour la revisite des fables.
Merci.
Originale approche pour évoquer cet ancêtre, bravo !
Merci 🙂