Dans cette fable Jean de la Fontaine met en valeur l’honnêteté du pauvre bûcheron et le vice de vanité de tous les autres qui se retrouvent punis par Dieu.

C’est donc à mes 5 bûcherons que je dédie cet article, c’est-à-dire à Jean-Baptiste Lévêque, à ses trisaïeux Guillaume Lecomte et François Simon et à son double quatrième aïeul Noël Simon, ainsi qu’à Thomas Saillard.


Faisons un petit tour dans les actes notariés….

Un acte du 4 février 1693, à Saint-Martin-du-Tertre, montre le bûcheron Guillaume Lecomte vendant du bois. D’ailleurs, dans certains actes il est désigné marchand bûcheron ou marchand de bois et ici marchand en sac de bois !

Notariat (A.D. du Val-d’Oise)

Par cet acte, il vend donc 6 mille de fatrouillettes qu’il livrera à la plâtrière de l’acheteur. Si j’ai bien compris l’acte, elles viennent de la coupée des rondeaux de la forêt de Carnelle.

3 P 1826 – Saint-Martin-du-Tertre : « Plan géométrique de la commune de Saint-Martin-du-Tertre, levé en exécution de l’arrêté du gouvernement du 27 vendémiaire an XII ». 20 thermidor an XIII (source)

Les fatrouillettes sont probablement les petites branches de bois mort issues de l’épluchage des arbres en plein vent et de la « taille » des arbres des jardins. Elles servent aux plâtriers pour chauffer leur four. En 1658, il avait justement hérité de ses parents un jardin planté en arbres fruitiers !

Un acte du 25 février 1660, aussi à Saint-Martin-du-Tertre, montre François Simon, marchand de bois, qui est fils du bûcheron Noël Simon, vendant 3 milliers de fagots grosseur de 29 à 30 pouces et 6 cordes de bois de billions longueur de 3 pieds et demi.

Un acte de 7 janvier 1677 montre le même François Simon vendant cette fois sept cents de javelles d’échalas de perches et pieux fendus. Ce sont des tuteurs tout simplement !

Notariat (A.D. du Val-d’Oise)

Je vous invite à venir découvrir la forêt de Carnelle où travaillaient mes ancêtres !


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