Nos ancêtres et la religion

Ce Généathème d’octobre proposé par Geneatech me fait immédiatement penser à mon ancêtre prêtre ! Car j’ai bel et bien découvert un ancêtre, et non un collatéral, prêtre.

Il s’agit de Guillaume Boutry, Sieur de La Chapelle qui vivait au XVIIe siècle.

Je l’estime né vers 1615 à Barenton (50). Il est décédé entre le 30 novembre 1673 et le 25 février 1675. Sans doute est-il décédé à Barenton en 1674, mais l’année est manquante !

Il épouse le 8 octobre 1643 au Mont-Saint-Michel Renée Le Hoult. Ils ont 14 enfants entre 1644 et 1665 à Barenton dans la Manche. Renée meurt des suites de ses couches en 1665.

Ensuite, Guillaume est clairement qualifié de prêtre à partir de 1669.

Il est donc devenu prêtre entre juillet 1665 et mars 1669. Je n’ai pas remarqué de lien particulier avec des prêtres du temps de ses parents, par contre des parrains de ses enfants sont des prêtres. Il en est ainsi du parrain de son 2e enfant qui est le prêtre Me discrète personne François Poisson, celui de son 3e enfant est vénérable et discrète personne Me Michel Theot prêtre chanoine en l’église collégiale de Sainte-Chapelle Royale de Mortain en la prébende de Ruffeville, celui de son 5e est discrète personne Me Sebastian Chemin prêtre chapelain de Saint-Léonard en l’église collégiale de Mortain, celui de son 13e enfant est Me Michel Lhermitte prêtre, sachant qu’il manque le baptême de quelques-uns de ses enfants intermédiaires…

Ce n’est sans doute pas un hasard. Il devait avoir certaines aspirations dès cette époque !

D’après les précisions apportées par Véronique Beaulande sur mon tweet, la formation des prêtres n’était pas uniformisée. Une part d’entre eux ne passait pas par le séminaire, qui est une institution encore tâtonnante. Par ailleurs, la durée de la formation au séminaire était généralement inférieure à un an, et un texte de 1657 souhaite qu’elle soit de 2 ans.

Donc devenir prêtre 4 ans après son veuvage, ne pose aucun souci. Soit il a déjà une formation intellectuelle avant celui-ci et l’évêque l’a ordonné ; soit il a fait quelques mois de séminaire avant l’ordination. Un article particulier et fort intéressant est lisible ici : L’éducation des ecclésiastiques aux XVIIe et XVIIIe siècles.

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