Cette semaine les Américains fêtent Halloween et depuis quelques dizaines d’années les petits français aussi. Mess ancêtres n’ont pas fêté Halloween à ma connaissance, mais ils célébraient la Toussaint et plusieurs ont porté ce nom en nom de baptême. Au début ce prénom a commencé à être attribué aux enfants nés le jour de la fête. Il n’a cependant jamais été très répandu peut-être en raison de la connotation funèbre attachée à la Toussaint, confondue souvent avec le jour des Morts, célébré, depuis le XIe siècle, le lendemain de la Toussaint.
Parmi mes ancêtre un certain Toussaint Fonteine m’a donné du travail. Il appartient à une famille où la prêtrise est souvent de mise. Mais lui est marchand.
Toussaint Fonteine est donc né vers 1632 aux alentours de Colonard ou Corubert. Il est le fils d’autre Toussaint Fonteine et de Perrine Moreau. Toussaint Fonteine le père est décédé à Corubert mais est sans doute originaire de Colonard. Toussaint Fonteine le fils a eu ses enfants à Saint-Maurice-sur-Huisne mais il a fini sa vie à Nocé.
Parmi ses frères, il y a 2 hommes d’églises : Nicolas Fontaine prêtre, maître es arts, principal du Collège de Bellême, curé de Nocé dès 1671 et Martin Fontaine curé de Corubert. Tous deux portent un blason aux armes parlantes : “de sinople à une fontaine d’argent“.
Ils avaient sans doutes des oncles ou parents proches déjà prêtres avant eux car on les rencontre dans les registres, il s’agit du curé de Corubert Marin Fontaine qui décède en 1674 et d’un autre Nicolas Fontaine déjà prêtre en 1636. Et probablement sont-ils apparentés au curé de Saint-Martin-des-Pézeries, Jacques Fontaine, qui porte les mêmes armes.
Sa sœur Anthoinette Fontaine a 2 fils qui deviennent curé, deux Michel Du Teil ! Un autre de ses fils est “Commis au contrôle des actes des notaires” tout comme le sera son cousin germain, mon ancêtre Nicolas Fonteine, fils dudit Toussaint Fonteine, et lui-même père de religieux.
Toussaint Fonteine signe :
Son épouse est Marie Regnoust, a qui il s’est uni avant 1665 et qui signe également.
Elle est sans doute apparentée (sœur ?) à Jean Regnoust, le secrétaire de Monsieur Brisard, qui épouse en 1666 Aimée Fonteine, une sœur de Toussaint Fonteine justement. Deux des trois filles Regnoust s’uniront à la noblesse locale. Aimée Fonteine convolera en secondes noces en 1685 avec le notaire Louis Ruette.
Parmi l’aîné des enfants du couple, Nicolas Fonteine épousera Gabrielle Dagneau. C’est une fille de marchands aisés mais aussi la petite-nièce du notaire Jean Gautier qui assiste à son mariage en 1692.
Il serait intéressant à présent d’exploiter le notariat pour mieux appréhender la vie de Toussaint Fonteine…
Célébrée dans la soirée du 31 octobre, Halloween est une fête folklorique et païenne traditionnelle originaire des îles Anglos-Celtes. Son nom est une contraction de l’anglais All Hallows-Even qui signifie the eve of All Hallows’ Day en anglais contemporain et peut se traduire comme « la veille de tous les saints » ou « la veillée de la Toussaint ». En dépit de son nom d’origine chrétienne et anglaise, la grande majorité des sources présentent Halloween comme un héritage de la fête païenne de Samain qui était célébrée au début de l’automne par les Celtes et constituait pour eux une sorte de fête du nouvel an. Halloween est ainsi connue jusqu’à nos jours sous le nom de Oíche Shamhna en gaélique. Elle est une fête très populaire en Irlande, en Écosse et au Pays de Galles où l’on trouve de nombreux témoignages historiques de son existence. Jack-o’-lantern, la lanterne emblématique d’Halloween, est elle-même issue d’une légende irlandaise.
C’est à partir du VIIIe siècle, sous le pape Grégoire III (731-741) et, au siècle suivant, sous le pape Grégoire IV (827-844), que l’église catholique déplaça la fête de la Toussaint, qui pouvait se fêter jusqu’alors après Pâques ou après la Pentecôte, à la date du 1er novembre, christianisant ainsi la fête de Samain.
La fête d’Halloween est introduite aux États-Unis et au Canada après l’arrivée massive d’émigrants irlandais et écossais notamment à la suite de la Grande famine en Irlande (1845-1851). Elle y gagne en popularité à partir des années 1920 et c’est sur le nouveau continent qu’apparaissent les lanternes Jack-o’-lanterns confectionnées à partir de citrouilles, d’origine locale, en remplacement des navets utilisés en Europe.
Les enfants se déguisent avec des costumes effrayants à l’image des fantômes, des sorcières, des monstres ou des vampires et aillent sonner aux portes en demandant des friandises avec la formule : Trick or treat! qui signifie « des bonbons ou un sort ! ». La soirée peut également être marquée par des feux de joie, des feux d’artifices, des jeux d’enfants, la lecture de contes horrifiques ou de poèmes d’Halloween, la diffusion de films d’horreur mais aussi la tenue de messes anticipées de la Toussaint dans sa composante strictement religieuse.
Wikipedia
52 ancêtres en 52 semaines : Semaine 44 – Des bonbons ou un sort