Régulièrement, les informations nous apprennent le décès de morts foudroyés. Qu’en est-il de nos ancêtres ?

Le 13 août 1692 à 16 heures, Anne HUGUENIN, âgée de 27 ans, est “décédée subitement pour avoir esté tuée d’un coup de tonnerre” à Mirbel (52).

Source : Heredis 2019

Comment expliquer le nombre de foudroyés plus élevés en été ?
Les orages ont habituellement lieu à la fin d’une chaude journée d’été. C’est alors que les cumulonimbus ont atteint leur extension verticale maximale (jusqu’à 20 km), car en été, le soleil brille plus longtemps et est plus fort. Il réchauffe donc l’air bien plus que le reste de l’année.
Et comme plus l’air est chaud, plus il monte vite et haut, il rencontre des zones de plus en plus froides et forme ainsi de plus en plus de cumulus ou cumulonimbus. D’importantes masses d’air très froid et d’air très chaud se confrontent, cherchent à se repousser, montent et descendent en tourbillons, se mélangent. Elles chargent ainsi les nuages d’électricité bien d’avantage qu’en hiver.

La foudre en France aujourd’hui en quelques chiffres :

  • une moyenne de 1 000 000 de coups de foudre par an (source Météorage)
  • le coût annuel des dommages causés par la foudre se chiffre en milliards de Francs
  • entre 8 et 15 morts par an (source Association .Protection. Foudre)
  • 20 000 animaux foudroyés
  • 20 000 sinistres dus à la foudre dont 15 000 incendies
  • 250 clochers détruits

Plus récemment, ma grand-mère paternelle m’a raconté que la foudre (une boule de feu ?), dans les années 30, lui serait passé sous les jambes dans la maison alors qu’elle faisait son travail sur le poêle, avant de ressortir par la fenêtre ouverte et de toucher un arbre du jardin.

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